mercredi 29 août 2007

LIBERTE

Vraiment très étrange ce retour au bercail.
Je n'arrive pas encore à m'imaginer devant une classe d'élèves d'ici quelques jours.
J'ai ouvert l'armoire à cours.... Ou là là !!!!!
La pagaille.
Mais plus je range, plus je me rends compte qu'il y a vraiment de quoi rouler ma bosse au moins pour un an.... et renouveler petit à petit,,, ouf.
C'est juste un grand désordre là dedans,,, pêle mêle... Vraiment j'étais très mal à l'époque et je ne m'en rendais absolument pas compte...
Bon, je ne panique pas, nous verrons.
J'ai préparé les documents d'usage, cahier de texte virtuel (à moi que je l'ai inventé) carnet de note virtuel à imprimer,,,, Et quelques cours sont déjà au point pour la rentrée, l'habituel...
C'est du spectacle que je dois faire,,, leur raconter une histoire à laquelle ils doivent adhérer... si j'y crois et que c'est cohérent, ça doit marcher (la pédagogie)... Et surtout le respect.
Seule petite appréhension,,, une classe de 35... il va falloir jouer serrer tout de suite et ne rien laisser passer,,,, j'ai plus l'habitude.... mais y a pas le choix.... Bras de fer jusqu'à la toussaint....
Le reste ne me fait pas peur. Très contente de revoir les collègues et d'avoir une vie sociale digne de ce nom.
J'expose la ronde du peuple des amazones au festival de la soupe,,, le 28 et 29 septembre,,, ça me fait drôlement plaisir... Il va falloir mettre ces dames en scène et les faire belles.
Je vais écrire une histoire pour chacune d'entre elles,,, vos avis seront les bienvenus...
MO

jeudi 23 août 2007

UNE PAGE SE TOURNE

comme je suis heureuse de reprendre une activité professionnelle,,, même à mi temps... Et un emploi du temps comme jamais. Le rêve pour une reprise, et de plus j'ai une classe BTS... du jamais vu.
Bref, je fais joujou avec la nouvelle version de notre logiciel de travail en réseau et par internet....Et demain, jour très très important, j'ouvre mon armoire de cours, fermée depuis le 7 novembre 2005.
Il doit y avoir des bestioles qui se sont installées,,, Je pense bien que la moitié des cours va passer à la poubelle,,, j'ai fait le ménage par le vide dans la cuisine et le salon, lessivé les murs et plafonds noirs de fumée du fourneau.... un bien fou,,, un besoin vital de désinfecter et de me débarrasser de l'inutile.

C'est incroyable ce que je peux m'encombrer d'objets inutiles, comme si cela pouvait me manquer que de ne pas les avoir et voir empilés dans tous les coins et recoins de mon espace vital,,,, Et bien non, je n'en n'ai absolument plus besoin, au contraire,,, ils pèsent des tonnes dans mon cerveau,,,

Et comme une folle, je veux encore faire du jus de quetsches, J'ai enfin trouvé un extracteur en inox... en congeler quelques unes (après les avoir dénoyauté),,, Je viens de débarrasser l'un des deux quetschiers du jardin de ses fruits pesants et qui commençaient à dessécher.
Et j'ai tous les ingrédients pour fabriquer ma super confiture de gingembre ("avé" de la courgette qui foisonne chez ma super belle maman) De la folie,,, je ferai mieux de préparer la rentrée... RECULER POUR MIEUX SAUTER...
Je pense également faire un tour en vélo demain matin à la recherche de grappes de sureaux que j'adore en confiture (ou compote)... dimanche peut être les champignons et mardi, si j'en ai le courage, un tour au marché paysan de la villa burus à ste Croix et bal pour finir en beauté...
Jusqu'au bout du bout de mon congé... j'en profite à mort, elle a bien essayé de m'avoir, mais c'est moi qui gagne pour le moment,,, alors je lui fais la grimace...
Hippolyte entre en seconde et Théophile en terminale...
Je termine mes quelques engagements, le pique diatonique, le bal des amazones et je reprends ma vie d'avant,,,
Comme je suis heureuse d'avoir pris le temps qu'il fallait, j'appréhende mais au fond de moi reprendre le boulot c'est OUBLIER ces deux années passées, mêmes très riches humainement parlant, une révolution dans ma vie,,, mais qui ne comptent plus que pour du beurre (du salé de Bretagne).
J'ai donc décidé de ne plus m'engager dans l'animation de bals à Wissembourg mais d'aller pour mon plaisir au gré des festivités qui s'annoncent en fonction de comment je suis et je le sens... sans forcer... se termine aussi aujourd'hui le deuil de Jean-Pierre, le plus difficile à accomplir et je dois définitivement fermer la porte,, avant de rester enfermée dans une histoire qui n'est pas la mienne.
VIVE LA VIE JUSQU'A LA MORT
mo

vendredi 17 août 2007

MAIGRIR A PERDRE LA RAISON,,, OU MAIGRIR DE PLAISIR ?

NANOU première invitée à partager ce blog pour enrichir ma vie inestimable de la sienne tout autant inestimable...
Pour ce qui concerne les soupes, bientôt le deuxième festival de celles ainsi nommées, à Ste Croix aux mines...
Proteinées, elles amorcent la pompe d'un retour aux sources,,, mais bridée par quelqu'un qui ne s'intéresse qu'à cela, et non point à ma santé mentale... qui me respecte donc par ce cloisonnement tant constructeur.... je me sens si bien.
Je viens de me débarasser de mon treizième kilogramme, m'allégeant ainsi d'un nombre incalculable d'années sacrifiées à la servitude maternelle... lentement mais sûrement,,, je ne dois plus porter toute la souffrance du monde, je ne suis plus enceinte,,, je n'ai personne à mettre au monde,,, ni moi non plus, j'y suis et j'existe,,, je ne donne pas vie à ma souffrance,,, , mais plus encore, je crois que je la renie, tout comme ces kilogrammes,,, j'avorte et c'est ma plus grand liberté, de tout ce qui peut naître en moi de douleur...
N'ayons pas peur du mot, ne l'abrégeons pas, donnons lui toute son importance... ce mot,,, de souffrance absolue,,,, kilogrammes,,, cette mesure qui fait de ma vie un enfer,,, la norme encore et toujours,,, normal... NORME MÂLE, ce E en trop, ce E bavard, qui fait le "ni plus ni moins, ni moins ni plus..." et pourtant change tout.
Hors norme, je suis et le revendique, et non plus par le poids,,, je me l'approprie par qui je suis et non plus qui je parais ETRE et je chasse de ma nuit, ce mauvais rêve du "manque" d'amour... si je ne m'aime pas moi-même qui le pourra ? Et ainsi le mâle qui fixe cette norme et nous tue... dans l'oeuf a plus besoin de mon amour que moi du sien,,, il faut que je me le dise,,, l'eternel enfant n'est pas le maître.
Gagner gramme après gramme cette petite part du bonheur de s'aimer. Injuste réalité, quand d'autres ont ce bonheur si naturellement donné avec la vie... Le mien je dois me battre pour qu'il existe.... bonheur qui ne doit plus correspondre qu'à ma norme,,,, en mouvement perpetuel,,, la vie en quelque sorte.
Et je vis bien avec cette faim, frayeur et angoisse de l'abandon m'appartenant enfin, j'en joue comme de la musique, ayant cessé de croire être encore dans le ventre de la mer... dupée par une singulière et trompeuse réalité,,, la musique me berce au sein de moi m'aime, celui que je n'ai plus.... cette absence m'a fait sortir de l'oeuf,,,
je suis la mer devenue,,,,
l'accent si grave et ce E "non dit", si muet qu'il ne peut être entendu,,, absence,,, du E...
la mer, au masculin ,,, la seule et unique digne d'amour, celle de ,,, l'éternel féminin, voluptueuse et sensuelle ligne d'horizon qui fait le tour de mon univers sans début ni fin,,,
LE FEMININ,,, blessure du paradoxe ... un état... trop femme pour être homme et pourtant...
LA FEMINITE celle que l'on construit, n'a pas été transmise,,, elle est une action éternellement renouvelée,,, Et le féminin trop certainement moi,,, me sauve de l'oubli.
je marche en équilibre sur le fil du bonheur,,, à l'abris de rien et sans illusion aucune...
Femmes "je nous aime"
mo

jeudi 16 août 2007

SOUPE




visite au MOMA j'ai pensé à toi bien sûr !! sont elles hyper proteïnées... ,,,,????
sais pas
en tout cas NEW YORK c'est gigantesque ..... que de monde sur terre .. EFFRAYANT!!!!
bonne soupe à la façon D'ANDY
bizoux

jeudi 9 août 2007

MES INESTIMABLES VACANCES EN BRETAGNE

Je suis bien rentrée de vacances à la date prévue... j'ai un peu de retard, veuillez m'excuser, c'est que j'étais retenue par la fatigue... et des occupations bien terre à terre.
Les photos viendront illustrer l'article d'ici peu,,, elles sont coincées quelque part dans un ordinateur...
Que dire des vacances en Bretagne ? Cette maison enchanteresse me dévore dès que j'y mets les pieds,,, à chaque coin et recoin j'y retrouve quelque chose de moi et pourtant elle n'est pas mienne.
Il y fait toujours doux, même par temps de pluie, les murs de granit thésaurisent la chaleur comme les sous dans une chaussette... Et le vent qui vient de la mer, chasse les nuages mais cette année ils revenaient aussitôt, comme par provocation. Et lorsque ce vent souffle en sens contraire et nous vient des terres,,, ce n'est pas bon signe,,, il ne gagne jamais contre le large et lorsque qu'il cesse de souffler, c'est la pluie qui tombe au passage... J'aime cette pluie Bretonne, infiniment fine, mais je ne l'aime que pendant ces quinze jours hors du temps... c'est une pluie de circonstance.
Et que dire au passage, de ce temps hors de lui même qui depuis quinze années se déroule en ce lieu magique et unique,, maison d'un sculpteur, habitée par des êtres artistiques que nous aimons à caresser du regard,,, sans jamais nous lasser.
Quartier de vie, celui des quinze, où il fait bon respirer. Etrange chiffre que le quinze,,,
Tout m'est familier, l'étonnement vient de cette éternelle répétition du temps qui passe à travers lui même pour s'enfuir quelque part et qui se perd dans la nuit..., celui qui nous est donné pour ne rien faire... même pas en pensées... le super "grand luxe mille étoiles" d'un univers ou plus rien ne compte...
Et c'est ce que nous avons fait : cesser de tricoter une maille à l'envers, l'autre à l'endroit, histoire de nous couvrir toujours contre cette angoisse du temps perdu, qui ne "sertarien". Et nous avons pris ce temps, l'avons posséder une petite quinzaine, retenu aux creux de nos mains pour l'empêcher de s'écouler...nous empêchant ainsi de tricoter...
Ce temps si fugace enfin pour nous ... que je résumerai ainsi :

LIRE, MANGER (du poisson), DORMIR, BOIRE (du cidre), FAIRE l'amour et la vaisselle et pour ma part JOUER de l'accordéon à outrance....
Ces petites "fabrications" liées au verbe FAIRE,,, en vacances, passent inaperçues... comme transparentes... heureusement elles se limitent à l'essentiel : FAIRE la vaisselle, le ménage, la lessive, les courses.....
Seul "FAIRE l'amour" est un plaisir,,, comme "FAIRE à manger",,, nourritures bien humaines et vitales...

"Bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre ? comme c'est bizarre!"

Les autres verbes sont du plaisir à l'état pur,,, lire, jouer, dormir, manger, boire,,,

Pour le "lire", deux livres l'un choisi, l'autre proposé ::: le secret et les bienveillantes, étranges concordance des temps,,,
le deuxième livre très très difficile à supporter, au delà de tout entendement, dépassant les limites de l'imagination pour ce qui concerne l'horreur de l'horreur. Le plus grave étant qu' absorbée par ce talent d'écriture, j'ai eu l'étrange sensation de devenir moi même le bourreau,,, et le malaise va en grandissant jusqu'à l'écoeurement,,, mais il faut absolument aller jusqu'au bout de la nuit et c'est peu dire.... jusqu'au bout des choses même des pires pour essayer d'en comprendre l'essence...
Pour jouir de la lecture, il faut que le temps m'appartienne vraiment,,, Et ce paradoxe entre cette jouissance intellectuelle et le sens de ce que je lisais m'a profondément bouleversé... Devais je arrêter cette lecture et prendre du plaisir à un livre facile comme je le fais d'habitude ?
culpabilité bien ordonnée commence par soi-même,,, Et bien , rien, je ne regrette rien, pas même les "bienveillantes..."
Et le premier livre lu en deux jours par successions de petites heures volées,,, une introduction au deuxième sans le savoir et sans m'en douter... le secret qui révélé nous semble devenir la clé des champs.
Bref, toujours trop chères payées ces petites vacances à l'autre bout de la France qui pleut.
Trop fatiguant ce voyage en voiture qui dure dix heures durant sans s'arrêter sauf une fois pour faire le plein et ses petits besoins.
Je ne parle ici que du LIRE,,, l'essentiel de mes vacances inestimables,,, un jour peut être du MANGER et du BOIRE certainement... Pour ce qui concerne LE FAIRE l'amour , demain est un autre jour et pour les autres FAIRE;;; n'en parlons plus ce sera mieux.
DORMIR,,,
Du sommeil du juste, avant de partir j'ai modelé l'amazone endormie,,, comme si ces presque deux années passées n'avaient été qu'un mauvais rêve,,, étrange coincidence
et si dérisoires ces petites vacances, quand au retour, quelques jours après, on apprend qu'une amazone s'est endormie pour la nuit des temps,,, une personne qu'on aimait sans vraiment la connaitre, avoir échangée quelques mails touchants, qui prennent aujourd'hui un sens différent puisqu'elle savait et moi non ,,, et trop heureuse de ces quelques derniers mots échangés,,, mais ne pas arriver à se rendre compte que ce départ douloureux est réel... voilà le plus difficile,,, cette confrontation à la réalité affective.
Et toujours et encore, par ce lien naturel,,, me voici au bord de l'eau, de l'au delà, de l'eau de la fontaine,,,
de la mer ...
En coup de vent pour lui dire bonjour en arrivant.
Et un bel après midi, que ces inestimables vacances, au bord du bruit des vagues,,, tant attendu ... Enfin le regard peut se porter sur une ligne d'horizon fluide et sans fin
Quand la vie va tout va,, et je vais.
Ainsi va l'amour... INESTIMABLE VIE... n'est ce pas maMalou ?

mo