vendredi 17 août 2007

MAIGRIR A PERDRE LA RAISON,,, OU MAIGRIR DE PLAISIR ?

NANOU première invitée à partager ce blog pour enrichir ma vie inestimable de la sienne tout autant inestimable...
Pour ce qui concerne les soupes, bientôt le deuxième festival de celles ainsi nommées, à Ste Croix aux mines...
Proteinées, elles amorcent la pompe d'un retour aux sources,,, mais bridée par quelqu'un qui ne s'intéresse qu'à cela, et non point à ma santé mentale... qui me respecte donc par ce cloisonnement tant constructeur.... je me sens si bien.
Je viens de me débarasser de mon treizième kilogramme, m'allégeant ainsi d'un nombre incalculable d'années sacrifiées à la servitude maternelle... lentement mais sûrement,,, je ne dois plus porter toute la souffrance du monde, je ne suis plus enceinte,,, je n'ai personne à mettre au monde,,, ni moi non plus, j'y suis et j'existe,,, je ne donne pas vie à ma souffrance,,, , mais plus encore, je crois que je la renie, tout comme ces kilogrammes,,, j'avorte et c'est ma plus grand liberté, de tout ce qui peut naître en moi de douleur...
N'ayons pas peur du mot, ne l'abrégeons pas, donnons lui toute son importance... ce mot,,, de souffrance absolue,,,, kilogrammes,,, cette mesure qui fait de ma vie un enfer,,, la norme encore et toujours,,, normal... NORME MÂLE, ce E en trop, ce E bavard, qui fait le "ni plus ni moins, ni moins ni plus..." et pourtant change tout.
Hors norme, je suis et le revendique, et non plus par le poids,,, je me l'approprie par qui je suis et non plus qui je parais ETRE et je chasse de ma nuit, ce mauvais rêve du "manque" d'amour... si je ne m'aime pas moi-même qui le pourra ? Et ainsi le mâle qui fixe cette norme et nous tue... dans l'oeuf a plus besoin de mon amour que moi du sien,,, il faut que je me le dise,,, l'eternel enfant n'est pas le maître.
Gagner gramme après gramme cette petite part du bonheur de s'aimer. Injuste réalité, quand d'autres ont ce bonheur si naturellement donné avec la vie... Le mien je dois me battre pour qu'il existe.... bonheur qui ne doit plus correspondre qu'à ma norme,,,, en mouvement perpetuel,,, la vie en quelque sorte.
Et je vis bien avec cette faim, frayeur et angoisse de l'abandon m'appartenant enfin, j'en joue comme de la musique, ayant cessé de croire être encore dans le ventre de la mer... dupée par une singulière et trompeuse réalité,,, la musique me berce au sein de moi m'aime, celui que je n'ai plus.... cette absence m'a fait sortir de l'oeuf,,,
je suis la mer devenue,,,,
l'accent si grave et ce E "non dit", si muet qu'il ne peut être entendu,,, absence,,, du E...
la mer, au masculin ,,, la seule et unique digne d'amour, celle de ,,, l'éternel féminin, voluptueuse et sensuelle ligne d'horizon qui fait le tour de mon univers sans début ni fin,,,
LE FEMININ,,, blessure du paradoxe ... un état... trop femme pour être homme et pourtant...
LA FEMINITE celle que l'on construit, n'a pas été transmise,,, elle est une action éternellement renouvelée,,, Et le féminin trop certainement moi,,, me sauve de l'oubli.
je marche en équilibre sur le fil du bonheur,,, à l'abris de rien et sans illusion aucune...
Femmes "je nous aime"
mo

2 commentaires:

marie.l a dit…

et rejoindre notre récente conversation, celle de jeudi dernier en fait, merci ton texte est superbe et j'ai fait aussi hé hé ! le bilan... ça va ! ça va ! pas tout à fait dans la norme, mais si mieux "qu'avant"
Bisous ma MO je t'aime !

MOM a dit…

C'est cette conversation qui m'a inspiré ces quelques mots.... un combat perpétuel,,, mais tellement heureuse quand on gagne ,,, en sachant qu'on ne gagne jamais définitivement,,,
Moi aussi je t'aime tant,,, alors surveillons nos lignes pour l'amour de nous.
mo